« Lorg » : différence entre les versions

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C’est alors qu’Apiera découvrit comment Balgur avait détourné son œuvre. Elle ne put se résoudre à laisser son pire ennemi retourner son œuvre contre les hommes. Ne pouvait plus s’occuper de toutes les sollicitations d’inspirations des hommes et du commerce en même temps, elle décida de confier cette tâche à l’un de ses plus fidèles serviteurs, Lorg. Elle lui confia le côté pécuniaire et matériel du commerce qui la rebutait ainsi que le voyage afin que celui-ci ne soit pas corrompu par Balgur. Elle se réserva toutefois le droit d’intervenir dans le travail de Lorg afin qu’elle puisse occasionnellement inspirer les hommes et retrouver les joies que le commerce avait suscité chez elle à son commencement.
C’est alors qu’Apiera découvrit comment Balgur avait détourné son œuvre. Elle ne put se résoudre à laisser son pire ennemi retourner son œuvre contre les hommes. Ne pouvait plus s’occuper de toutes les sollicitations d’inspirations des hommes et du commerce en même temps, elle décida de confier cette tâche à l’un de ses plus fidèles serviteurs, Lorg. Elle lui confia le côté pécuniaire et matériel du commerce qui la rebutait ainsi que le voyage afin que celui-ci ne soit pas corrompu par Balgur. Elle se réserva toutefois le droit d’intervenir dans le travail de Lorg afin qu’elle puisse occasionnellement inspirer les hommes et retrouver les joies que le commerce avait suscité chez elle à son commencement.
Prêtresse de Lorg : Khazâd


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Version du 18 décembre 2006 à 15:05

Dieu du Commerce et du Voyage

Depuis la nuit des temps, Apiera veillait sur l’homme. Toujours au prêt d’eux, elle leur insufflait l’inspiration et quand ceux-ci lui demandaient à trouver la créativité, elle y mettait tout son cœur afin de les aider de son mieux. L’homme était heureux et se contentait de ce qu’il possédait. Il n’avait pas de besoins et nourrir, dormir et créer étaient ses seules préoccupations. Mais un jour, un enfant lui demanda à travers son songe comment obtenir un jouet que son plus jeune frère possédait. Apiera fut au début interrogative. Elle n’avait jusqu’à lors jamais envisagé la notion de possession. Pour elle cela était flou, comme une déesse immatérielle et illusoire aurait pu concevoir un tel état. Devant cette prière, elle se retira du songe de l’enfant et passa plusieurs jours à méditer sur cette notion de possession. A quoi cela pouvait-il bien servir ? Puis elle repensa à ce désir de l’enfant. Elle alla s’asseoir sur les berges d’un lac. C’est là qu’elle vit un magnifique cerf. Celui-ci s’efforçait de frotter sa croupe contre l’écorce d’un arbre. C’est alors qu’un oiseau surgit du ciel et vient se poser sur le dos de l’animal. Puis curieusement, l’oiseau se mis à picorer la croupe du cerf. Apiera resta silencieux devant ce spectacle. Elle ne comprenait pas trop ce qui se passait. C’est alors qu’elle sentit une main se poser sur son épaule. Elian, Dieu des chasseurs venait de la rejoindre et lui dit d’une voix douce pour ne pas déranger le cerf et l’oiseau : « Que contemples-tu Apiera ? ». « Je regards ce que font ce cerf et cet oiseau, mais je ne comprends leur but. » « C’est simple, l’oiseau d’aide le cerf à se débarrasser de ses tiques et en échange, il peut les manger. C’est un échange de bon procédé, c’est une aide mutuelle ». Apiera acquissa de la tête et resta là à contempler le spectacle pendant qu’Elian retourna à ses occupations. Puis, d’un bond, Apiera se redressa et retourna voir l’enfant. Elle attendit que celui-ci s‘endorme et lui chuchota à l’oreille « propose à ton frère quelque chose que lui aussi désir en échange du jouet que tu veux. Au réveille, l’enfant inspiré par Apiera alla voir son jeune et lui proposa un jouet qui ne l’intéressait plus. Celui-ci s’empressa d’approuvé l’échange et les enfants purent jouer durant la journée plus heureux que jamais.

Devant ce résultat, Apiera se dit qu’il pourrait être intéressant de développer ce procédé d’échange. Après tout, il lui avait fallu un trésor d’imagination et d’inspiration pour arriver à ce résultat et cela l’avait captivé. Très vite, Apiera répandit sur la terre cet art d’échanger les choses. Elle ne se lassait pas de regarder les hommes développer leur imaginaire pour arriver à leur fin. Jusqu’ici, seuls les artistes faisaient appel à elle, mais maintenant, c’est toute l’humanité qui la réclamait. L’euphorie d’Apiera dura des siècles, mais petit à petit, l’homme avait délaissé les échanges et avait créé des règles autour de tout cela. Maintenant, tout le monde échangeait leurs biens contre de petits disques de métal de diverses couleurs, tailles et les échanges avaient été baptisés « Commerce ». Le commerce avait perdu tout son charme par rapport aux échanges et rare étaient ceux qui faisaient encore appel à elle pour les inspirer dans leurs transactions. Devant t’en de monotonie, Apiera délassa le commerce pour se reconcentrer sur ses premiers amours qu’étaient l’art et les illusions. Le commerce se développa d’avantage et de lui naquit le voyage. Les hommes se redirent compte qu’en voyageant, il leur était plus facile de commercer et que leurs possibilités s’en trouvaient démultipliées.

Balgur vit tout de suite l’intérêt du commerce qu’ Apiera avait délaissé. Il était facile de susciter la jalousie, l’envie, le vol, la haine à travers le commerce. Très vite les hommes devirent envieux de leurs voisins, puis ce fut les royaumes et dans cette haine naissante, Balgur fit germer le nerf de la guerre. Très vite, les hommes se déchiraient pour les disques de métal, pour les terres ou tous autres motifs liés insidieusement au commerce.

C’est alors qu’Apiera découvrit comment Balgur avait détourné son œuvre. Elle ne put se résoudre à laisser son pire ennemi retourner son œuvre contre les hommes. Ne pouvait plus s’occuper de toutes les sollicitations d’inspirations des hommes et du commerce en même temps, elle décida de confier cette tâche à l’un de ses plus fidèles serviteurs, Lorg. Elle lui confia le côté pécuniaire et matériel du commerce qui la rebutait ainsi que le voyage afin que celui-ci ne soit pas corrompu par Balgur. Elle se réserva toutefois le droit d’intervenir dans le travail de Lorg afin qu’elle puisse occasionnellement inspirer les hommes et retrouver les joies que le commerce avait suscité chez elle à son commencement.

Prêtresse de Lorg : Khazâd

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